Depuis le printemps nous recevons des images de corps fins, musclés, bronzés, lisses... dès que nous regardons les couvertures de magazines, dès qu’une pub apparait sur notre ordi, dès que nous allumons la télé…

Des injonctions contradictoires pleuvent dans tous les sens, et cela même, en dehors de la période estivale propice au dévoilement des corps.

En effet, même si on vous demande de laisser votre corps tranquille, de l’accepter comme il l’est, de l’aimer avec ses défauts (qui n’en sont pas hein), le regard des gens sur la plage, la mode et ses dérivés, les réseaux sociaux et leurs coachs-15-jours-de-pilate-pour-perdre-votre-bouée (mais j’en ai besoin moi de ma bouée pour ne pas couler dans la grande bleue !) ou manger équilibré (en août, tiens, va manger équilibré entre les apéros rosés et les barbecues et les glaces), ....bref tout cela nous empêche de penser en rond et finalement de nous sentir libéré, délivré dans notre maillot de bain (deux mini-pièces, le une pièce c’est ringard, c'est pour pour les mamies).

Alors, si au lieu de se cacher dans un paréo en titane, de s’affamer et se claquer un ligament tout en aimant (vraiment de loin, avec des lunettes noires) sa cellulite, ses vergetures, ses poils incarnés… si au lieu de tout cela donc, on arrêtait d’écouter tout ce monde (qui à forcement raison et surtout qui en tire beaucoup d’argent) pour s’écouter soi-même et que l’on arrêtait aussi de juger ce que font les autres par la même occasion (parce qu’il y en a qui aiment eux, manger sainement voire même de manière hyper stricte et aller à la salle de sport tous les jours).

Bref je fais ce que je veux et je laisse faire ce qu’il semble bon aux autres.

Et mon corps dans tout ça ? Il est le plus heureux (ou pas).

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