LibertaliaLibertalia – Jean-Luc Marcastel – Gulf stream, 2020

Thèmes : historique – commerce triangulaire – racisme – fantastique

Résumé :

Nantes, 1739. Henri est un jeune orphelin de mère et dont le père est parti chercher une île mystérieuse. Il a été recueilli par la mère de son ami Luigi, une généreuse italienne, prénommée Anna Maria. Cette dernière a également adopté Maugette, petite fille abandonnée. Le trio est maître en chamailleries et en chapardage de morues. Un jour, leur chemin croise celui de Nyah, une jeune fille terrorisée, échappée d’un navire négrier. Entre ses paumes serrées, un pendentif en forme de panthère... Henri tombe sous le charme et n’a plus qu’une idée en tête, sauver à tout prix la fugitive de la terrible destinée qui l’attend.

Le contexte est posé et il est rude. Les héros sont tout d’abord ignorants des horreurs du commerce triangulaire et c’est avec intelligence et clarté que l’auteur les amène (ainsi que les lecteurs) à ouvrir les yeux et réfléchir sur la déshumanisation, la cruauté et les préjugés racistes.

Au-delà de ces aspects, il y a une émouvante histoire d’aventure, d’amour, d’amitié, de famille, entremêlée d’un soupçon de fantastique. Et un final où l’on comprend le choix du titre Libertalia. Le tout porté par une plume poétique, truculente et de superbes illustrations de Cécile et Lionel Marty.

 

Biographie :

Jean-Luc Marcastel se présente lui-même comme un grand bavard attaché à son Cantal natal. Les hivers y sont longs et vifs et la lecture devient une passion. À lire les mots des autres, il commence dès 10 ans, à consigner sur papier ses propres histoires.  Cette passion, depuis, ne l’a plus lâchée. Tous les genres lui sont aisés, du moment qu’il fait rêver, frissonner, voyager et réfléchir : science-fiction, uchronie, fantasy médiévale, humour, fable écologique, lycanthropie, fantastique, historique…