No man’s land de Loïc Le Pallec est un roman de science-fiction optimiste.
L’espèce humaine a complètement disparu. Seuls certains robots comme Archi le robot-bibliothèque ont survécu. Ils se regroupent et s’aperçoivent qu’ils possèdent de nouvelles facultés : ils sont capables de penser et de ressentir des émotions.
Ils commencent à vivre en communauté. Chaque robot trouve sa place malgré leurs différences.
Une dystopie originale et pleine d’humanité.
Extrait : « Certains de nos concitoyens semblent prédisposés à l'enseignement - nous éprouvons une réticence grandissante à utiliser le mot programmé, qui semble moins bien convenir à l'évolution de nos entités. Nous préférons parler de prédisposition, de propension, voire de tendance. A ce propos, il est intéressant de constater que notre émancipation induit une transformation de notre langage, la tentation de modifier notre aspect physique initial, un besoin d'élargir les activités que nous choisissons d'exercer et une volonté constante d'apprendre et de comprendre.»
Très bonne lecture.
