Un film puissant et bouleversant qui nous marque !

Une famille touareg chante et joue de la musique sous leur khaima…Ils ne savent pas encore que les djihadistes sont aux portes de la ville de Tombouctou. La suite, on peut le deviner, s’annonce tragique mais Sissako va apporter son regard, un regard empreint d’une forte puissance poétique : de longs plans séquences sans paroles et de très beaux cadrages  vont faire gagner les personnages en intensité et en dignité à l’inverse des combattants djihadistes qui eux sont montrés dans leur absurdité et leur confusion.

Absurdité et Poésie du monde vont donc se frotter, s’entrechoquer puis éclater en un cri sourd et désespéré … Le cri lancé par Sissako lui-même ?