Un roman ado qui nous amène un peu plus loin sur la voie de l’humanité.
Genaro Reyes a 13 ans et est en 3e. Précoce et excellent élève, il a rejoint les cancres, et de provocation en provocation termine en coma éthylique à l'hôpital. Son père est en fureur, sa mère désemparée décide de l'envoyer chez son cousin, en Espagne. Genaro pense dans un premier temps qu'il s'en est bien sorti : après tout, passer des vacances au soleil, c'est plutôt sympa comme sanction. L'adolescent va vite déchanter, le cousin Pepito Perrito gère un refuge qui accueille 150 lévriers. Genaro n'est pas prêt à côtoyer le pire, à lutter contre la barbarie et l'injustice et à travailler sans relâche. Il ne connaît pas encore Pirata, Tuxedo, Tonka... et la lumineuse Lucy. Mais surtout, Genaro n'imagine pas que sa vie sera bouleversée à jamais.
Particulièrement bien écrit, ce texte dense, nourrissant, qui mêle la détresse de l’adolescence et la difficulté à être soi à la détresse animale. L’auteur présente crûment ces faits réels que sont les tortures des lévriers de chasse ne donnant pas satisfaction à leurs propriétaires et les larmes viennent souvent, amères. Mais l’humour pointe aussi à chaque page, ainsi que la bonté, le partage, l’amour et surtout la résilience.