Jeunes, libres, Harry et sa femme Robin vivent à Tanger. Pour Harry, c’est le rêve ! La lumière de cette ville est celle qui lui faut pour sa peinture et il crée, entouré d’amis, entre alcool et marijuana.

Ils ont un fils Dillon, petit bonhomme de trois ans. Cette vie de bohème va prendre fin de façon tragique, alors qu’Harry prépare une surprise à sa femme pour fêter son anniversaire. Dillon dort profondément, son père sort de l’appartement pour chercher, à trois pas de là, le cadeau oublié de Robin. L’enfer se déchaîne soudain, un tremblement de terre d’une violence inouïe secoue la ville. C’est le chaos le plus total, et quand Harry paniqué arrive chez lui pour récupérer son fils, il se retrouve face à un trou béant. Son immeuble a disparu, englouti par la terre, son fils avec.

Cinq ans plus tard, Harry et Robin sont rentrés en Irlande. Chacun essayant d’oublier le passé, ils rénovent une vieille maison. Robin travaille comme architecte et Harry, après avoir traversé une forte dépression, est un peintre reconnu. Malgré tout, l’argent fait défaut et c’est dans ce climat un peu difficile que Robin apprend une merveilleuse nouvelle : elle est enceinte.

Au même moment, Harry pris dans le feu d’une manifestation à Dublin, remarque un enfant donnant la main à une inconnue et reconnait… son fils Dillon.

Dillon, qu’Harry dessine tous les soirs en l’imaginant grandir à ses cotés, Dillon est-il vivant ?

Va s’ensuivre une quête incessante pour découvrir la vérité, entre regards réprobateurs des autres et impression de folie totale.

Jusqu’au dénouement complètement inattendu !

Karen Gillece et Paul Perry écrivant sous le pseudonyme de Karen Perry se sont livrés à une véritable dissection de l’intimité d’un couple, des non-dits, mensonges, doutes… et font ressortir toute la complexité de la vie conjugale. Une vraie remise en question de ce que l’on croit savoir de l’autre.

La narration à deux voix est brillante, dynamique et le suspense psychologique est poussé à son paroxysme.