Pilat, été 35, chasse à l’espion nazi pour un chroniqueur mondain.
Quand le chroniqueur mondain Brisson se casse la jambe, Pierre Amilategui journaliste au Petit Parisien va devoir le remplacer pour passer l’été à Pilat-plage et relater la saison qui commence. Entre le très chic hôtel Haïtza et la terrasse du Ttiki Etchea, il va nous amuser en relatant les faits et gestes de cette clientèle fortunée qui vient chercher sur la côte d’Argent le soleil, l’océan, la fête, les intrigues amoureuses et pratiquer le sport qu’elle préfère: voir et être vue.
Et pour que ce roman mérite son nom de roman policier, Pierre va tenter de déjouer les plans d’un espion nazi en ce lieu où la petite histoire rencontre la grande.
Dans ce roman fleurant bon la nostalgie, très bien documenté, Dominique Dayau nous entraîne avec délice à la rencontre de vedettes de cinéma, grands hommes et femmes du monde, hommes politiques, écrivains, peintres. Avec eux, alors que les congés payés n’existent pas encore, nous allons découvrir ce qui fait le charme de cette station balnéaire, régates, courses cyclistes, chasses à courre, fêtes nombreuses et somptueuses, maillots de bain qui s’allègent et début du bronzage. Mais ce monde est à l’aube de grands bouleversements : montée au pouvoir d’Hitler, Guerre d’Espagne en gestation, Mussolini qui fait des siennes en Érythrée, crise économique et sociale.
Une véritable déclaration d’amour aussi pour cette côte d’argent en pleine expansion.
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