Parce qu’il n’est jamais trop tard pour faire un point sur sa vie, Ana, cinquantenaire, quitte soudainement Paris pour retrouver les alpages de son enfance.
Même si l’histoire peut paraître un peu trop lisse, le texte constitue en quelque sorte une pause. Tout comme Ana fait une pause introspective dans sa vie, nous faisons une pause dans la nôtre le temps de la lecture.
Les paysages ont bien-sûr une importance capitale dans ce roman au rythme lent. Ils sont propices à la réflexion, la méditation, et la question écologique est sous-jacente tout au long du récit, sans pour autant être moralisatrice.
Une belle lecture apaisante qui nous permet de retrouver l’écriture poétique et bienveillante d’Eric de Kermel, déjà appréciée dans La libraire de la place aux herbes.