Le prix Hans-Christian Andersen est considéré comme l'un des plus prestigieux de la littérature jeunesse.
Créé par l'Ibby (International board on books for young people), il est décerné tous les deux ans depuis 1956 pour l'écriture et depuis 1966 pour l'illustration.
Cette année ce sont Jacqueline Woodson pour l'écriture et Albertine pour l'illustration qui auront l'honneur de recevoir leur médaille d'or, pour l'ensemble de leur oeuvre, des mains de la reine du Danemark.
Elles rejoignent en cela de grands noms de la littérature pour la jeunesse comme Anthony Browne, Kveta Pacovska, Mitsumasa Anno, Maurice Sendak et les deux français Tomi Ungerer et René Guillot.
Un petit focus sur Albertine que nous aimons tout particulièrement à la médiathèque.
Elle naît près de Genève le 1er décembre 1967. Elle débute en 1990 dans la sérigraphie et l'illustration après s'être formée à l'école des arts décoratifs et à l'école supérieure d'art visuel de Genève. C'est avec son mari Germano Zullo qu'elle coopère: il écrit, elle illustre, un véritable travail à quatre mains. Outre les albums jeunesse, édités à la Joie de Lire, ils écrivent aussi des romans érotiques et ont réalisé des films d'animations.
« Albertine crée des livres aux multiples niveaux d'interprétation aussi bien en tant qu'illustratrice qu 'en tant qu'autrice » ont déclaré les jurés. Ils ont également tenu à souligner la spontanéité, la précision ainsi que le grand sens de l'humour de ses ouvrages.
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NOS COUPS DE COEUR
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Venise. Un pécheur rentre avec une prise intéressante, mais dont on ne voit que la queue. Les pages se succèdent, montrant à chaque fois des maisons qui donnent sur l'eau et la rumeur se déplace et enfle au gré des femmes sur des balcons, des enfants souriants, des gondoliers... La prise devient monstre, sirène... jusqu’à la chute qui ouvre à d'autres histoires.
Un bel album créatif, sans texte, qui se déplie tel un accordéon pour une vision complète du Grand Canal, mêlant photographies et illustrations typiques d'Albertine, entre caricature et danse gracieuse.
A peine quelques mots par page.Juste des illustrations crayonnées sur du papier blanc effleuré.
Une mère, grande, protectrice qui enveloppe dans ses bras son tout petit bébé en le regardant avec tendresse.Des mots d'amour, pour se connaitre, pour se construire, pour l'aider à avancer dans la vie, pour le préparer à la séparation.
Ouvrir ses bras, l'aider à s'élancer.
L'enfant grandit, il s'accroche. Mais le lien mère/fils qui les unit reste indestructible, même quand les rôles s'inversent.L'enfant est là. C'est un homme maintenant. Il prend sa mère dans ses bras, la protège, la soutient et leur histoire continue.
Un album qui nous entraîne dans une jolie ronde, " de ce que l'on reçoit et de ce que l'on donne ..."
Entre tendresse, amour et émotion, un livre précieux que j'ai eu la chance d'avoir dédicacé par Albertine et Germano, un bijou dans son écrin, une formidable idée cadeau pour jeunes parents.
La mer est ronde ; si bien que l’on pourrait en faire le tour et ne jamais se croiser.
Heureusement, il y a des ports.
Tina et Antonio travaillent sur des bateaux et c’est lors d’une escale, sur le quai de l’un d’entre eux, qu’ils se sont rencontrés. Mais chacun est reparti sur son grand paquebot jaune, chacun vers sa destination, chacun de son côté.
Il a suffit d’un bout de papier plié, pour que chacun se sentent liés ; pour qu’un amour soit né.Malgré la distance, malgré l’absence, quand le soir venu les touristes regagnent leur cabine, seuls sous le ciel étoilé,... ils s’aiment.
Que de romantisme ! Le texte est une pure merveille de poésie, les illustrations grand format nous enveloppent toutes entières et l’on se laisse bercer par un océan de douceur et de tendresse.Vraiment, un album riche et délicat.
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ET PLUS ENCORE ...
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