Dernier hommage au chanteur Idir - Catalogue en ligne de votre médiathèque

Depuis l’annonce du décès du chanteur Idir, ce samedi 2 mai 2020,  les hommages fleurissent pour saluer aussi bien l’ambassadeur de la chanson kabyle que l’humaniste engagé et pacifiste.

"Je dépose une modeste fleur supplémentaire pour remercier celui dont les berceuses mélancoliques et pourtant si porteuses de joie ont rempli mon enfance et mon cœur."

Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet est né en 1949 à Aït Lahcène, près de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande-Kabylie.

« Je suis arrivé au moment où il fallait, avec les chansons qu’il fallait », racontera en 2013 à l’AFP Idir pour résumer ses débuts dans la chanson. Un remplacement au pied levé dans une émissions de variété de la radio algérienne où il chante pour la première fois « A Vava Inouva », berceuse berbère qui évoque les veillées dans les villages kabyles. Pour la première fois, une chanson en langue kabyle devient un tube national en Algérie. Et un immense succès planétaire par la suite. 

En 7 albums, berceuses, chansons de l'enfance, chansons populaires, duos avec des chanteurs de différents horizons culturels : Khaled, Mami bien sûr, mais aussi Manu Chao, Zebda, Maxime Le Forestier, Geoffrey Oryema… Idir nous enchante de sa voix douce, réinvente la langue Tamazight, invente tout court la world music. Idir le pionnier va devenir de fait ambassadeur de la chanson kabyle, fer de lance du mouvement pour la reconnaissance de la langue, de la culture et de l’identité berbères. 

Le sociologue Pierre Bourdieu disait de lui : "Ce n’est pas un chanteur comme les autres. C’est un membre de chaque famille".

Un membre discret, plein d'humour, avec une âme tellement ouverte et si élégante.

Retrouvez dans notre catalogue : 

 

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